Qu'est-ce que le BIM ?
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BIM par-ci, BIM par-là, mais à la fin, ça veut dire quoi BIM ?
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Il paraît que le BIM c’est la solution de demain, alors pourquoi passer au BIM aujourd’hui ?
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T’es architecte et tu ne fais pas de BIM, non mais allô quoi !
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T’es économiste de la construction et tu ne fais pas de BIM, non mais allô quoi !
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Et comment j’intègre le BIM dans ma pratique professionnelle ?
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Je fais de la 3D, j’ai Autocad, c’est déjà du BIM, non ?
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Je suis une entreprise du bâtiment, le BIM ne me concerne pas, si ?…
Vous vous reconnaissez dans l’une de ces situations ?
Alors, vous êtes au bon endroit pour trouver réponse à ces questions !
Il existe presque autant de définitions que d’utilisateurs du BIM à travers le monde ! C’est dire le nombre d’idées reçues, de présupposés, voire de préjugés, que cette solution de chiffrage et de modélisation génère. Rassurez-vous, grâce à l’expertise de FlexBIM5D, vous saurez tout, tout, tout (ou presque) sur le BIM, son champ d’application et ses avantages.
BIM ça veut dire quoi ?
Un acronyme de plus dans le monde de la construction ! Le plus difficile avec l’acronyme BIM, c’est que plusieurs mots sont, parfois, attachés à chaque lettre.
En anglais, BIM signifie :
- Building
- Information
- Model ou Modeling ou Management
La norme ISO 19650-1 en donne la définition suivante :
« utilisation d’une représentation numérique partagée d’un actif bâti pour faciliter les processus de conception, de construction et d’exploitation et former une base fiable permettant les prises de décision. Les actifs bâtis comprennent, mais sans s’y limiter, les bâtiments, les ponts, les routes, les usines. »
La notion de BIM est détaillée, en France, par la norme XP P07-150 intitulée « Modélisation des informations du bâtiment ». D’autres, encore, traduisent dans notre langue sous l’expression « Bâtiments et informations modélisées », afin de conserver la correspondance avec l’acronyme originel.
Avec tous ces flottements, rien d’étonnant à ce que le BIM suscite réticences, incompréhensions et débats !
Ce qu'il faut retenir
Le BIM est une démarche de travail collaborative permettant un partage d’informations fiables utiles à la conception, la construction et l’exploitation d’un bâtiment, au sens large, à travers une représentation numérique en 3D.
Le BIM est une démarche de travail collaborative
Contrairement à certaines idées reçues, le BIM n’est ni un logiciel, ni un simple outil supplémentaire de génération de plans ou de maquettes 3D.
Le BIM doit être regardé à un niveau plus global, il s’agit d’un véritable processus de travail collaboratif.
En conséquence, la principale lettre à retenir dans BIM est la lettre I, pour informations.
Tout l’intérêt de la démarche est de :
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centraliser les informations techniques d’un bâtiment
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sur une base de données standardisée, partagée et alimentée par l’ensemble des intervenants,
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et modélisée en 3D
À chaque phase du projet de construction, (conception, réalisation des travaux, exploitation du bâtiment, démolition), chaque intervenant peut accéder et partager des données structurées, notamment à travers la maquette numérique intelligente.
L’intérêt de la démarche BIM, au-delà de la simple maquette 3D, est, donc, de stocker et d’enrichir la base de données de l’ouvrage au fur et à mesure des interventions de chacun : maître d’ouvrage, maître d’œuvre, entreprise de travaux, exploitant. On parle ici d’ingénierie simultanée.
Ce qu'il faut retenir
Faire du BIM c’est, donc, adopter une démarche de travail collaborative autour d’une maquette numérique composée d’objets codifiés.
Le BIM est une démarche de travail à plusieurs dimensions
En tant que processus collaboratif de modélisation et de conception des constructions, le BIM facilite autant la prise de décisions que les phases de travaux et d’exploitation des bâtiments.
Comment ? Grâce aux différents niveaux d’informations stockées dans la base de données partagée entre les intervenants :
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BIM 2D : comme toute maquette, le BIM permet de générer des vues 2D des ouvrages à partir de la modélisation intelligente en 3D. Tout risque d’incohérence entre la vue 3D et la vue 2D est ainsi éliminé
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BIM 3D : les informations partagées à travers un processus BIM permettent la réalisation 3D du jumeau du bâtiment. Au-delà d’une simple représentation en trois dimensions géométriques, le BIM 3D intègre les propriétés de chaque objet de la construction et facilite, ainsi, les simulations de comportements (performance, défauts de conception, incohérence de construction, etc.)
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BIM 4D : ce niveau associe une temporalité à chaque objet de la maquette, permettant aux différents intervenants de se projeter sur la progression de la construction et sur la maîtrise des délais
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BIM 5D : une dimension « coût » est associée aux quatre précédentes, permettant d’établir un aperçu de l’état financier du projet de construction à un instant T
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BIM 6D : prise en compte de la dimension « développement durable » de chaque objet
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BIM 7D : intégration de données liées à l’exploitation, l’entretien et la maintenance de l’ouvrage
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BIM XD : incorporation de données liées à la réhabilitation, la démolition ou la domotique de l’ouvrage
En résumé, le modèle BIM 5D et la technique de codification développée par FlexBIM5D permettent de gérer l’ensemble d’un projet de construction d’un ouvrage. D’une part, en aidant à surveiller les coûts et les temps et, d’autre part, en aidant à identifier les potentielles incohérences, et ce dès la phase de conception ainsi que tout au long de la phase de construction.
Ces différents niveaux d’informations concernent chaque objet de la maquette numérique. Chaque objet est défini par des caractéristiques techniques, financières, comportementales détaillées par chacun des intervenants au projet.
Ces données sont autant d’éléments de langage devant être compris par chaque acteur du processus BIM. C’est pour cette raison que la démarche repose sur un système de codification : chaque information liée à un objet correspondant à un chiffrage précis.
Ce qui serait simple, ce serait de disposer d’une classification universelle des ouvrages et équipements … Or, ce n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui. Le système de classification le plus utilisé actuellement est le système Uniformat II - 2015, et c’est sur celui-ci que FlexBIM5D a développé sa méthode de chiffrage.
Ce qu'il faut retenir
Travailler en BIM permet de :
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mieux expliquer les hypothèses de chiffrage
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mieux communiquer avec la maîtrise d’ouvrage et au sein de la maîtrise d’œuvre
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faciliter la prise de décision autour d’une maquette numérique vivante